Vangsy Goma

Vangsy Goma fait partie de cette nouvelle génération de jeunes entrepreneurs patriotes qui souhaitent conjuguer leur propre histoire avec celle de la République du Congo.

Le parcours de Vangsy Goma

Né à Brazzaville, Vangsy Goma grandit en Europe, entre Paris et Bruxelles. Son cursus universitaire démarre à la faculté de droit d’Assas, puis à l’IDRAC, une école de commerce qui lui confère un solide bagage en marketing et en communication. Par la suite, il s’envolera pour les États-Unis où il aura l’occasion d’approfondir ses connaissances en management, dans des secteurs variés. Après cette expérience Outre-Atlantique, Vangsy Goma retournera au Congo pour débuter sa carrière professionnelle. Quelques années plus tard, il entreprendra Master exécutif en communication à Sciences Po Paris.

Le développement socio-économique du Congo comme engagement

Depuis ses débuts, Vangsy Goma place son ambition et son désir d’apporter des solutions innovantes, pour répondre aux enjeux du développement du Congo, au cœur de ses préoccupations.

Convaincu du potentiel du capital humain du Congo, en particulier de sa jeunesse, il investit ainsi dans différentes startups locales initiées par de jeunes Congolais.

L’économie du Congo s’appuie historiquement sur l’exploitation des hydrocarbures et du bois, elle doit impérativement se diversifier et s’ouvrir à de nouveaux secteurs, en particulier celui du digital. Vangsy Goma ne doute aucunement que le Congo soit en mesure de rattraper son retard technologique sur le continent européen, si les moyens nécessaires sont mis en œuvre. Il travaille en ce sens chaque jour pour que les gouvernants et les acteurs économiques, entrepreneurs et financiers, travaillent main dans la main afin de développer et dynamiser l’économie de la République du Congo.

Vangsy Goma: Investir dans des secteurs clés

Dès 2014, il mûrit un projet novateur dans le secteur de la mobilité et ouvre en juin 2015 la société Africab, dont le siège est basé à Abidjan. Africab met alors en relation, à travers une application mobile, des particuliers et des véhicules avec chauffeur.

Présentée comme le Uber local en Côte d’Ivoire, cette aventure l’a fait connaître dans la presse économique en 2016. Africab lui aura permis d’être récompensé à plusieurs reprises par différents Prix. En effet, Vangsy Goma sera élu au Club des Managers Africains en 2016 et  Meilleur jeune entrepreneur de l’espace Francophone par le prix de la Francophonie 3535, la même année. Il recevra également le MTN, le Prix du Meilleur entrepreneur ivoirien.

Quant à la société Africab, elle remportera le Premier Prix de la FICCA dans la catégorie Transport Urbain,  ainsi que le Prix des consommateurs comme produit et services de l’année  2018.

Ce projet s’est rapidement imposé dans le secteur ultra concurrentiel des VTC de Côte d’Ivoire, même si, pour des raisons de rentabilité, le projet sera finalement abandonné trois ans plus tard.

Les investissements de Vangsy Goma, se concentrent sur des secteurs clés de l’économie congolaise :

• investissements dans des projets d’agriculture locale, classique, mais aussi pana-culture ;
• prise de participations dans des projets sportifs, avec comme objectifs premiers de fédérer les jeunes Congolais et stimuler les vocations ;
• projets de restauration dans des quartiers défavorisés, dont le but affiché est de former la jeunesse locale aux différents métiers de restauration, afin de dynamiser l’économie de ces quartiers ;
• l’immobilier n’est pas en reste, avec plusieurs projets en préparation dans le secteur de l’immobilier au Congo, qui devraient faciliter l’accès au logement des jeunes actifs.

L’agriculture, un vecteur de développement économique selon Vangsy Goma

Les cultures maraîchères, les terrains en jachère, et les étendues arables non encore exploitées représentent un atout indéniable pour la République du Congo.

Cette diversité des ressources agricoles est encore loin d’avoir atteint son plein potentiel et doit être mieux valorisée, selon Vangsy Goma qui insiste sur l’importance de fédérer les acteurs du monde agricole, et de mettre en place un programme pluriannuel pour favoriser la production et la consommation de produits locaux. C’est seulement ainsi que le continent africain pourra se développer durablement.